Un labo dans ma salle de bain : Je développe mes films argentiques
Publié le 24 Mars 2014
Sous le charme des photos en noir et blanc, j'ai décidé il y a quelques temps de m'y mettre. Aujourd'hui je vous fais partager une de mes nombreuses passions.
Ça fait maintenant près d'un an et demi que j'ai trouvé un reflex argentique avec plusieurs objectifs sur le bon coin (une cinquantaine d'euro pour un minoltat x500). Et, au risque de vous surprendre, j'ai choisi l'option - Je le fais moi même -.
En fait c'est vraiment très simple! Cela vous demandera un soupçon de précision et un peu de matériel. Je fais mon développement de film argentique de manière traditionnel mais pour une question de place et de budget je ne tire pas mes photos (la mise sur papier, en d'autre termes) en suivant les procédés ordinaire. Je vous laisse découvrir tout cela étape par étape.
Mais avant de commencer je tiens à vous dire que j'ai simplifié toutes les étapes et que vous pouvez trouver celle-ci de manières simple et détaillées sur le blog de focal alternative c'est un très bon blog qui vous aidera lors de votre premier developpement de film.
En ce qui concerne le matériel pour le développement du film argentique en noir et blanc il faut:
Une cuve plein jour avec ses spirales,
Un révélateur adapté à votre film,
Un fixateur tout aussi adapté,
Une éprouvette graduée,
Un thermomètre,
Des ciseaux,
Et un décapsuleur.
ETAPE 1:
Cette étape se fait dans le noir le plus complet, c'est pourquoi il est important de préparer à l'avance les objets et de bien les placer.
On ouvre les pellicules avec le décapsuleur. Puis il faut couper (toujours dans le noir) le bout du film "plus petit" pour qu'il soit de la même largeur partout. On glisse alors le film dans la spire, la spire sur le tube et on insère le tout dans la cuve. Quand celle-ci est bien refermée alors on peut faire revenir la lumière.
ETAPE 2:
La chimie que vous allez faire dépend de votre film. C'est en fonction de lui que vous choisirez la concentration de révélateur / eau ainsi que le temps de pose. Pour ma part j'utilise la marque Tetenal. Je maintiens toutes mes préparation à 20 °.
Donc on prépare le révélateur selon les proportions adaptées ( pas de panic des tableaux existent pour nous guider dans ces préparations, Cf le lien vers focal alternative), on verse dans la cuve et on secoue régulièrement sur la durée choisie. Puis on vide le produit, et on rince pour pouvoir faire de même avec le fixateur. A la fin des deux bains il est important de bien rincer la cuve pour que les films se conservent au mieux.
Et enfin - et j'adore ce moment - on retire les films de la cuve et on les met à sécher. C'est vraiment magique de découvrir toutes les prises de vue!
ETAPE 3:
Bon, comme je vous l'ai dit un peu plus haut, ma situation ne me permet pas de tirer mes photos sur papier de manière "artisanale". C'est là qu'intervient la modernité.
Mon très gentil chéri m'a offert il y a un an un scanner à négatif - a savoir que ça ne coute pas très cher mais que si vous maitriser un peu les logiciels de retouches photos vous pouvez aussi les numériser avec un scanner ordinaire - .
Ce scanner me permet d'avoir des photos de grande résolution (pas de pixels pour les agrandissements), m'évite les recadrages parfois très long et me permet d'avoir des photos en positif immédiatement.
Une fois numérisé je les imprime sur un joli papier photo brillant.
Rien de bien sorcier!
Le plus beau, c'est que ces photos sont dûes à une vrai recherche de lumière, de mise au point, de reglages pour les contrastes (avec la chimie), enfaite quand je découvre ma photos une fois tirée je lui trouve beaucoup plus de valeur qu'une photo que j'aurais prise au même moment avec mon numérique.
En tout cas j'espère que cet article vous aura donné envie d'essayer car c'est vraiment pas bien compliqué :p.
Je vous souhaite de bonnes Bidouilles!!